9 janvier – Défections et ralliements dans les équipes de campagne Jacques Dutronc, L'opportuniste

La chanson du jour est dédiée à ces personnalités politiques qui changent de formation comme de chemise, selon l’air du temps et les hypothèses qu’ils forment sur le résultat des prochaines élections. À l’image de l’ancien vice-président des Républicains, peut-être vexé de ne s’être vu confier aucun rôle dans la campagne de la candidate désignée par son parti et qui fait un retour à la case départ à l’extrême-droite, après être passé dans une demi-douzaine de formations en quelques années.

Le fait n’a rien de nouveau, et l’on pense par exemple, en sens inverse, à la porte-parole de La république en Marche qui, il y a quelques années encore, militait pour un candidat qui, lui, ne cesse de glisser à droite.

Il faut noter cependant que l’opportuniste chanté par Jacques Dutronc retourne sa veste « toujours du bon côté », ce qui n’est pas toujours le cas des politiques…

Au passage, quitter son parti et rejoindre un candidat parce que « c’est le seul capable de battre » le président sortant, c’est vraiment la quintessence de ce qu’il peut y avoir de plus détestable dans la vie politique, quand elle se laisse dominer par le goût pour la conquête du pouvoir.

Heureusement que, surtout localement, il reste d’autres élus qui montrent qu’il n’y a pas que cela dans la politique. Il y aussi beaucoup d’hommes et de femmes sincèrement dévoués au bien commun et qui tentent de faire face, du mieux qu’ils peuvent, à toutes les contradictions de la vie publique.